Publié dans Société

Commune urbaine d’Antananarivo - Course à la réalisation des « Veliranon’ Iarivo »

Publié le jeudi, 25 février 2021

Le premier marché communal inauguré. Après des années de souffrance, de conflit et parfois de bagarre avec la Police municipale, les marchands de rue à Behoririka pourront, enfin, exercer paisiblement. Ils seront installés dans un nouveau local se situant situé à côté de l’Ecole primaire publique. Composée de quatre étages, l’infrastructure pourra accueillir jusqu’à 800 marchands. Une nouvelle organisation sera mise en place afin que les commerçants puissent intégrer le secteur formel. Dans ce cadre, la distribution des cartes professionnelles pour les 800 bénéficiaires débutera à partir de la semaine prochaine. D’ailleurs, le recensement est déjà en cours. Cette carte certifie leur fonction et place au sein du marché. Toutes les catégories de produits vendus à Behoririka y sont permis, comme la friperie, habillements, accessoires de mode, chaussures... Le marché ouvrira ses portes aux visiteurs et consommateurs d’ici un mois. Concernant les tickets de vente, le montant sera maintenu à 500 ariary par étal et par jour, explique le premier magistrat de la ville, Naina Andriantsitohaina.
Outre l’amélioration de l’image d’Antananarivo, ce projet, qui s’inscrit dans le « Veliranon’ Iarivo », a pour objectif de décongestionner les axes menant vers le centre-ville. « Je souhaite qu’avec cette réalisation, l’ordre soit rétabli dans les rues de la Capitale, notamment sur l’axe menant vers le building Ramaroson à Soarano jusqu’au pont de Behoririka », soutient le maire dans son discours.
Le marché de Behoririka n’est que la première étape de ce projet. Les autres quartiers comme Coum 67Ha, Anosy, Mahamasina et Petite vitesse se verront doter d’une infrastructure comme celle – ci, afin d’accueillir les commerçants de rue aux environs de ces axes. D’ailleurs, la CUA a déjà commencé la construction d’un autre marché à Anosy, sur l’ancien parking du Sénat. L’inauguration du marché de Behoririka s’est tenue hier, en présence de quelques personnalités.
 Pour rappel, la construction des infrastructures figure parmi les priorités du maire de la Capitale lors de sa campagne électorale.
Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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